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Le petit Niçois

SOCIETE : Enfin un centre de soins pour la faune sauvage dans les Alpes-Maritimes !

Lancé à l’initiative de l’association PACA pour Demain, Saint-Cézaire-sur-Siagne devrait bientôt accueillir le premier centre de soins de la faune sauvage des Alpes-Maritimes.


L’association PACA pour Demain a officialisé le projet de la création du premier centre de soins de la faune sauvage dans les Alpes-Maritimes. Ces établissements ont pour objectif d’accueillir et de soigner les animaux de la faune sauvage blessés ou en détresse, mais également, à la différence d’un refuge ou d’une réserve, de les relâcher au plus vite dans leur milieu naturel. À ce jour, les animaux sauvages découverts blessés ou en détresse dans le 06 sont, dans le meilleur des cas, transportés jusqu’au centre le plus proche situé à Buoux, dans le Vaucluse. Selon Hélène Bovalis, présidente de PACA pour Demain, « le manque de centre de soins dans les Alpes-Maritimes est un problème parce que nous avons du potentiel avec une faune sauvage extrêmement riche et diversifiée sur notre territoire. Il y a donc des animaux qui ont besoin d’être secourus ou pris en charge ».

Avec ce centre, les animaux n’auront plus besoin d’effectuer un long trajet, parfois facteur de stress, pour que l’on s’occupe d’eux. Lorsqu’ils sont rétablis, la proximité du centre facilitera grandement leur réintroduction dans leur territoire d’origine.


Un appel aux dons et au mécénat

Capable d’accueillir jusqu’à 292 animaux simultanément, le centre sera situé sur la commune de Saint-Cézaire-sur-Siagne dans les locaux d’une ancienne école. En tout, 120 m2 sont disponibles. Ils seront remplis par une salle de soins ; deux salles de convalescence (une pour les mammifères et une pour les oiseaux) ; une zone d’admission des animaux ainsi qu’un espace extérieur avec des enclos divers.

Le coût global de l’opération s’élève à 200 000 euros. L’enveloppe comporte les aménagements du bâtiment, l’achat des nombreux équipements tels que les couveuses, des tapis chauffants, des cages mais aussi beaucoup de nourriture et des médicaments. C’est pour cela que l’association, qui a déjà sollicité des subventions auprès des collectivités territoriales, souhaite également lancer un appel aux dons et mécénat pour aider à financer le projet.


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